Skip to main content

MAURICE RENOMA

Le garçon dans l’atelier, autour de qui une multitude de possibilités gravitent, devenu aujourd’hui un homme qui a habillé les plus grands noms, qui a su renouveler ses idées, qui a su étendre et faire apprécier son art même de l’autre côté de la planète, grâce à sa longévité dans ce milieu où réussir n’est pas si simple ?

Il fallait inventer un mot pour définir ce couturier, designer, photographe et scénographe : avec Modographie, voici ses deux principales passions, la mode et la photographie, intrinsèquement réunies.

– couturier – designer – photographe – scénographe 

– couturier – designer – photographe – scénographe 

– couturier – designer – photographe – scénographe 

– couturier – designer – photographe – scénographe 

– couturier – designer – photographe – scénographe 

En 1963, la boutique White House Renoma ouvre ses portes, rue de la Pompe, dans le 16ème arrondissement parisien. Considérant la mode comme une forme d’art à part entière, Maurice Renoma commence à exprimer à travers le vêtement une vision originale et libérée de tout préjugé esthétique.

Renoma bouscule les codes en injectant la notion d’esthétisme dans le vêtement au-delà du fonctionnel, explorant l’androgynie et le brassage des genres, des partis-pris choquants pour l’époque.

C’est toute une génération qui se prend de passion pour cette extravagance vestimentaire et l’éclatement des codes masculins. Les « minets parisiens », la vague yéyé et très peu de temps après, les artistes, les célébrités, vont déferler à cette adresse.

Au début des années 1990, Maurice Renoma élargit son champ d’action à d’autres domaines et développe une passion pour un nouveau moyen d’expression : la photographie. Dans l’art comme dans la mode, il est autodidacte. Il expérimente sans cesse, créant ainsi un univers foisonnant et singulier à travers son esthétique iconoclaste et avant-gardiste.

Le patchwork, le recyclage et la réappropriation en liberté et sans tabou deviennent ses marques de fabrique. Les images et les matières sont à ses yeux des formes à modeler pour créer des associations audacieuses, inédites.

Au croisement des arts, Maurice Renoma a intercepté et intégré tous les mouvements culturels de ces six dernières décennies, à la fois en s’inspirant et en donnant sa contribution personnelle au monde de la musique, du spectacle, du sport, et à tous les arts de vivre. 

60 ans après, Maurice Renoma est toujours à la tête de cet univers artistique et créatif, qui œuvre en France et à l’international à travers ses lieux iconiques.

Mais aussi, à Tel Aviv, avec le Renoma Hotel ; en Asie, via des licences de mode et des boutiques. En 2023, la Maison Renoma célèbre toutes ces décennies en les partageant artistiquement avec le plus large public.

LE CRÉATEUR DE MODE

Dès ses 15 ans, Maurice se confectionne des vêtements en suédine ou en loden, dans un style typiquement anglais, du jamais vu pour l’époque.

Fils du tailleur et confectionneur Simon Cressy, Maurice Renoma, né le 23 octobre 1940, grandit avec son frère Michel dans l’appartement familial qui fait aussi office d’atelier de confection, à deux pas du Carreau du Temple, dans le 3ème arrondissement de Paris.

En 1963, il ouvre avec son frère la boutique White House
Renoma, rue de la Pompe, dans le 16ème arrondissement.

Maurice Renoma aime appeler cette période et cette génération, sa génération, la
« Génération Soleil » : les célèbres années Sixties qui ont permis de casser toutes les barrières et de libérer la société pour ouvrir au changement et à la créativité.

Couleurs, légèreté et beauté, les mots d’ordres de cette décennie qui permettent aux frères Renoma de marquer un réel tournant dans l’histoire de la mode.

« C’est l’incarnation même de ce moment où la mode masculine émergea de l’inexistence […] S’habiller chez Renoma vous décernait un brevet de parisianisme, certificat d’une jeunesse à consommer sans modération. » J. Brunel

De Génération Soleil à Génération Renoma, le pas est court

Parmi les clients, les amis artistes qui ont honoré le Maison Renoma en incarnant une pièce iconique et qui ont été source d’inspiration pour Maurice Renoma.

Renoma devient une sorte de factory où mode et art estompent leurs frontières et se mélangent.

1960, veste cintrée avec une ligne d’épaule droite : l’influence des collèges anglais ; années 1960 : ligne patte d’eph’ et costume croisé ; 1961, pantalon très large avec deux poches, deux plis et revers : l’inspiration du modèle de la marine américaine ; 1965, chemise en chamois et blouson paysage : les souvenirs d’un voyage à Los Angeles ; années 1970 : veste en velours imprimée, lin froissé, multipoches.

Tout le monde se les arrache.

LE PHOTOGRAPHE

Au début des années 1990, Maurice Renoma développe une passion pour un nouveau moyen d’expression : l’image.

C’est la vie même, dans son extraordinaire normalité, qui devient le sujet principal de ses photographies. Son parcours se présente ainsi comme une suite continue d’expériences et de productions visuelles sur des supports différents.

Il passe de l’argentique au numérique, du noir et blanc à la couleur, du nu au paysage et en passant par la nature morte. Il enregistre des images et quelque temps plus tard, les retravaille sur un écran, les remonte, les recycle.

Ses images sont toujours prêtes à revivre dans un autre contexte, à subir un traitement qui en change la nature et la forme, étant conçues comme de la matière à modeler.

Farouchement indépendant, Maurice Renoma cultive une image brute bien à lui, qui propose une mythologie du corps et de ce qui l’entoure. Il s’agit de donner forme à l’intime loin des codes de la représentation classique, d’où l’hybridation qui parcourt son œuvre et la mise en appli – cation de modes de figuration singuliers.

Cette exploration esthétique à la limite de l’obsession accompagne et prolonge la réflexion de Maurice Renoma depuis le début de sa carrière.

En mode comme en photographie, Maurice Renoma est adepte de la transgression, du recyclage et de la transformation. Il se confronte à l’expérience de la matière photographique et à sa réappropriation, à sa réutilisation en tant qu’élément matériel. Ses images sont pulsionnelles et reflètent un besoin d’expérimentation perpétuelle.

Quel rapport alors entre les clichés flous, les corps de femme magnifiés en argentique, les collages néo-punk, les photos grattées ou brûlées, les tissus imprimés d’images, les photomatons raturés ?

Un homme hors-normes, qui n’a jamais su se reconnaître dans le succès, la répétition, les représentations, l’ordinaire, l’établi, et qui a refusé tout flicage pour rester libre de s’exprimer avec tous ses langages, toujours rebelles aux normes.

Un homme qui ne se dit pas professionnel de l’art, mais qui est habité par une force créatrice incontrôlable et infatigable, qui n’est pas dépourvue d’un souci esthétique : son élan créatif est voué à l’expression et à la création de son propre univers singulier, son paradis personnel.

LES RENCONTRES ET COLLABORATIONS ARTISTIQUES

Le style révolutionnaire de Maurice Renoma lui a permis d’habiller et de fréquenter les plus grands artistes français de l’époque : Brigitte Bardot, Jacques Dutronc et Françoise Hardy, Catherine Deneuve, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon…

Les grands politiciens succombent eux aussi à la folie Renoma. Valéry Giscard D’Estaing, François Mitterrand ou encore Jacques Chirac passent entre les mains du couturier dont le Tout-Paris raffole.

Serge Gainsbourg et Jane Birkin, amis proches de Maurice, deviennent les égéries de la marque pendant plus de 10 ans. Maurice Renoma habille ceux qui deviendront les plus grandes figures de la mode, tout en étant une source d’inspiration pour eux : Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld, Giorgio Armani, Gianni Versace, Hubert de Givenchy, Marc Bohan (Dior)…

Très vite, des stars internationales viennent s’habiller dans la boutique Renoma, devenue mythique.

Du rock à l’art contemporain en passant par les personnalités hollywoodiennes et sportives, les plus grandes légendes s’y font tailler le costard : Salvador Dalí, Pablo Picasso, Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Bob Dylan, Eric Clapton, James Brown, Jack Nicholson, John Lennon, Les Rolling Stones, Jim Morrison, et beaucoup d’autres.

Dans un souci artistique et pour accentuer la valeur exceptionnelle de son blazer, Maurice Renoma décide en 2005 de confier ses modèles aux plus grands artistes contemporains internationaux pour qu’ils en fassent des œuvres d’art.

Cette nouvelle aventure exprime son idée de la création : un univers mixte, où convergent différentes inspirations. 32 figures artistiques du monde entier répondent présentes.

Depuis ce premier pas, il multiplie les collaborations artistiques, notamment la réalisation d’œuvres fusion avec d’autres plasticiens.

Michel Houellebecq fait appel à Maurice Renoma pour tapisser la pièce érotique de son exposition Rester Vivant au Palais de Tokyo.

Une de ses dernières rencontres se fait en 2022 avec Bruno Decharme qui expose à l’Appart une sélection d’œuvres de son exceptionnelle collection d’art brut ; Maurice Renoma y présente pour la première fois ses Photos Ratées.

CONTACT

presse@renoma-paris.com
+33(0)1 44 05 38 14/18
113 Avenue Victor Hugo, 75116 Paris